Cinq clés pour bien travailler avec les start-up
Bonne nouvelle ! De plus de plus de grandes entreprises considèrent aujourd’hui les relations avec les start-up comme des opportunités, et non des risques. Mais la simple volonté de collaborer avec une start-up ne suffit pas : les “temps”, les métriques, les références, les habitudes, et surtout les méthodes sont différentes.
Pas de panique, voici quelques secrets pour combler le fossé qui sépare ces deux visions du business, et créer des ponts efficaces entre les équipes.
1- Acceptez vos différences !
2- Faites le premier pas
Inutile de dire que le grand groupe impressionne la start-up ! Même si les rapports de force tendent à s’équilibrer avec la qualité des innovations imaginées par les jeunes pousses, c’est encore souvent la start-up qui propose et la grande entreprise qui dispose. À vous donc de faire le premier pas, avec empathie et bienveillance, sans arrogance, et sans oublier que vous cherchez un partenaire et non un fournisseur.
3- Simplifiez vos procédures
Les premiers contacts ont été concluants. Vous souhaitez aller plus loin… et pourquoi pas faire un bout de chemin ensemble. Vous avez donc accepté la dose de risque inhérente à l’aventure de l’Open Innovation avec les start-up !
Conséquences : le projet va tâtonner, évoluer, boguer, et peut-être même échouer…
Inutile donc d’essayer de tout prévoir et border dans un contrat type à rallonge : faites preuve de souplesse, d’agilité, de simplicité, et de rapidité… pour arriver au plus vite, et dans une relative sérénité, à une preuve de concept fonctionnelle. Il sera encore temps de formaliser les relations avant le déploiement.
Découvrez notre reportage la bonne qualification des start-up
4- Créez votre réseau interne “start-up friendly”
“Simplifier, c’est bien joli. Mais je ne suis pas tout seul !”
Effectivement, de nombreux acteurs internes sont dans la boucle : département achats, service juridique, systèmes d’informations, R&D, propriété intellectuelle…
Il vous faudra donc endosser le costume d’ambassadeur de la start-up choisie. Mieux encore, développez votre propre réseau de sponsors, favorables à l’Open Innovation, et prêts à accueillir les jeunes pousses avec leur lot d’imperfections, de cas particuliers… et de ruptures technologiques qui bousculent les habitudes. Les Innovathons Yoomap sont d’ailleurs un bon moyen d’identifier les meilleurs relais en interne.
5- Lancez-vous !
Oubliez (presque) les 4 premiers points et passez directement à la pratique !
Essayez, ratez, recommencez, réussissez, partagez, recommencez…
Plus vous rencontrerez les start-up et leur écosystème (incubateurs, accélérateurs, pépinières, clubs d’Open Innovation, agences de développement économique…), plus vous augmenterez les risques… de réussir votre Open Innovation.